La vie est contre moi en 2008: #4

Je ne crois pas vous avoir déjà parlé de mon super voisin?

Mon voisin n’est pas quelqu’un de foncièrement méchant, mais je dois dire que ce n’est pas la lumière la plus brillante du sapin. Un jour, je vous raconterai l’anecdote de la remorque, mais en attendant voilà la dernière aventure.

Avant de déménager dans notre petite maison, j’ai eu le deal du siècle : 50$ pour une tondeuse et une souffleuse. Pas besoin de vous dire que cette dernière est plutôt précaire. Une petite 4 forces que m’évite tout juste de soulever la neige à bout de bras. Ça me prend le même temps pelleter l’entrée que de passer la souffleuse.

Lors de la dernière tempête, je sors naturellement ma machine de guerre. 20 minutes. 40 minutes. 1 heure. Je n’ai toujours pas fini de souffler le méga banc de neige que mon voisin arrive. Et quand je dis arrive, c’est qu’il arrive en auto. Il se stationne devant son entrée et attend. 2 minutes. 5 minutes. 6 minutes. Il débarque et vient me voir.

Voisin : Bonjour. Est-ce qu’il vous serait possible de passer un coup de souffleuse dans mon entrée, car je ne peux pas entrer.
iBen : Oui oui... mais je suis très pressé. Je ne vais que faire votre banc de neige.

Je devais partir, car nous avions un rendez-vous dans une agence de voyage. De plus, il est important de mentionner que mon cher voisin à quand même trois adolescents pour l’aider au déneigement. Mais bon, comme je ne suis pas capable de dire non, j’ai tout de même accepté.

L’ennui, c’est que je ne savais pas que mon voisin avait été paresseux au point de ne jamais déneiger complètement son entrée. Bref, au premier coup de souffleuse, BANG, la vise de sécurité sur le rotor à l’avant décide de lâcher complètement lorsque je fonce dans le banc de... GLACE. Pu de souffleuse. Niet. Nada. Pu rien. J’ai été obligé de finir le reste à la pelle.

Vraiment! Ça m’apprendra a être gentil avec les gens!