Aventure du métro #4

Bon, comme ça fait longtemps que je n'ai pas écrit et que pupuce veut connaître expressément l'histoire du métro, je vous la transcris par écrit:

Mercredi matin passé (si ma mémoire est bonne), j'embarque à ma station habituelle. Accroche les écouteurs de mon iPod à mes oreilles; met du Amon Tobin au maximum afin de couvrir tous les bruits environnants; m'assoie et m'endors presque aussitôt.

J'étais vraiment fatigué ce matin là. Habituellement, je sors un livre et je lis quelques pages afin de faire passer le temps, mais cette fois-là je n'étais pas suffisamment réveillé pour essayer de déchiffrer des mots. Je voulais simplement être dans ma petite bulle, tout tranquille, à me réveiller tranquillement pas vite et sans agression.

Métro Viau.

Avant même d'arriver sur le quai, j'entends des bruits de voix. Jeunes. Excitées. Criardes. Le genre de cries que tu ne peux pas supporter avant les 11 heures am... et encore. Mon cerveau ce situant entre deux mondes, je ne pense pas deux petites secondes au fait qu'il pourrait y avoir dans la prochaine minute 3-4 petits morveux hyper excités dans mon wagon.

Le métro s'arrête, les portes s’ouvrent. Un vrai film d'horreur je vous dis. Pas trois petits morveux. NON! Ça aurait été trop facile.

Une 40aine de petits monstres entre 8-10 ans envahissent littéralement la cabine. Pas de place ou fuir. Je suis coincé. Y'en a partout! 40 bestioles qui entrent par les 4 portes. Naturellement, il n'y a pas de place pour tout le monde. Et quand il n'y a pas de place qu'est-ce qu'on fait? On s'assoie sur les genoux des Mrs! Oui oui! Y'a un foutu mongol qui a décidé de prendre mes genoux comme un pouf! Je me demande encore si ce n'est pas écrit ELRAN dans mon front! Non mais! Je me suis levé et j'ai essayé de fuir. Impossible. Trop compact.

Je suis resté debout, coincé entre la vitre de la porte et un banc de jeunes sardines grouillantes jusqu'à Berri!

Quand j'y pense, être arrivé cinq minutes plus tôt et j'aurais eu la paix!

La vie est encore contre moi!